Comment Linux deviendra l’environnement graphique Ultime
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Vous pouvez dire ce que vous voulez, la plupart des gens sont d’accord
sur le fait que Mac OS X possÚde une excellente GUI (Interface Graphique Utilisateur).
Pendant que les partisans de linux dénoncent l’aspect bonbon rose, et
que les fanatiques d’OS 9 pleurent que leur Window Manager préféré a été
défiguré dans OS X, la plupart des personnes conviennent que l’intégration d’Aqua (la GUI) constitue un grand pas en avant vers un véritable Bureau (Desktop) interactif. Malheureusement, OS X n’existe que sur du matériel propriétaire et relativement onéreux.
D’un autre côté, vous avez KDE et Gnome, qui en
eux-même, ont joué un rôle non négligeable pour rendre Linux accessible aux utilisateurs lambda. Sans ces efforts, et sans ces deux projets de GUI, les logiciels Open Source ne seraient aujourd’hui encore exploités que sur des serveurs, des systèmes embarqués, ou via la ligne de commande sur le Bureau [NDT].
Cela dit, même le supporter de Linux le plus convaincu ne pourra pas
nier qu’alors que ces projets rendaient linux utilisable comme station
de travail, bien peu de travail a été fait pour le rendre accessible au
grand public.
Dans l’ombre de Windows
KDE et Gnome, malgré de gros efforts, ne sont rien de plus que
l’ombre des produits de Microsoft (Nasdaq
MSFT). Pendant que les Bureaux ressemblent et se comportent comme
Windows, de vraies applications courantes restent absentes, un
aspect que même WINE et Lindows n’ont pu changer. On ne peut pas dénombrer le nombre d’applications que les passionnés utilisent pour
répondre à leurs besoins, mais les utilisateurs en entreprise et les utilisateurs avancés ont besoin d’un mélange d’applications libres et
commerciales.
Au delà de la compatibilité Windows, il y a un autre moyen d’apporter des programmes commerciaux de haute qualité à cette plateforme OpenSource. Plutôt que de chercher à émuler Windows, les environnements Linux devraient chercher à devenir compatible avec MacOS X, et ainsi, de créer un grand environnempent graphique, bosstant la croissance d’OS X et de Linux, et en apportant plus de dévelopepurs aux deux plateformes.
NeXT et Cocoa
OS X possède un environnement de programmation beau et élégant, nommé Cocoa, qui descend directement de la plate-forme NeXT. L’environnement Cocoa est réellement impressionnant : Objective C possède tous les meilleurs aspects de Java sans être "contaminé" par les décisions écervellées de Sun pour le rendre lent, pénible et inféodé à la stratégie commerciale de l’éditeur américain.
Le système objet de Cocoa est incroyable, et l’environnement de développement est vraiment très facile à utiliser. Les applications développées avec Cocoa passent en production plus rapidement qu’avec d’autres langages. Elles s’exécutenet rapidement, interragissent avec d’autres applications via des interfaces scriptabels, et ont une couche logique.
Objectifs doubles
De plus, la plupart des API ont déjà été dupliquées par le projet
GNUStep. Des projets comme WindowMaker et SimplyGNUStep utilisent les
équivalents GNU de l’environnement Cocoa. La plupart du travail a déjà été fait pour rendre les bases d’OS X compatible avec les celles de
WindowMaker, Ghostscript et les autres logiciels GNU.
Les développeurs, chez Simply
GNUStep essayent de lancer l’idée de créer un OS orienté Bureau avec Linux. Ils n’ont pas publiquement déclaré qu’ils le voulaient compatible avec MacOS X. Pourtant, dès que l’environnement de développement permettra aux developpeurs de compiler des programmes pour les deux plate-formes (MacOS X et Linux) à partir de sources communes, il existera la possibilité d’avoir une distribution Linux capable d’exécuter les applications prévues pour OS X.
Alors que la communauté Linux se bat pour deux API qui n’auront jamais le support tant attendu, elle pourrait, à la place, créer un environnement de bureau afin de construire facilement des applications compilables de manière simple, pour OS X et Linux.
Partages d’idées entre développeurs
Ecrire une application pour Windows est une opération sans ambiguité, simple. Vous payez, vous obtenez les outils de développement, et vous y allez... afin de créer une application que vous pourrez vendre à 95% de la population utilisant un ordinateur. C’est aussi vrai pour OS X, excepté qu’au lieu d’avoir une chance de vendre — ou toucher — une majorité de clients, vous vous limitez à environ 5% des utilisateurs.
Avec Linux, vous avez à choisir entre deux environnements en concurrence
qui représente chacun environ 1% du marché. Regardez les choses en
face, aucune application commerciale sérieuse ne sera jamais portée sous
Linux dans ces conditions.
Mais si un développeur pouvait écrire du code natif qui pourrait satisfaire deux groupes marginaux distincts, qui à eux deux représentent 6% du marché, on aurait gagné le pompon ! Alors les logiciels développés pour MacOS X pourront aussi arriver facilement sous Linux. De façon similaire, les logiciels proposés sous Linux, y compris les applications serveurs Unix (server-side Unix applications), pourraient être portées sous OS X. Et les deux camps seront alors gagnants.
Linux et OS X, les bénéfices de la coopération
D’un côté, les logiciels Open Source ouvrent des opportunités commerciales à OS X. De l’autre côté, des logiciels commerciaux de
qualité [NDT] — et un bureau bien construit —
permettraient aux utilisateurs de basculer vers un système d’exploitation libre.
Au lieu de fabriquer aveuglément des applications, gestionnaires de
Bureau et des interfaces incompatibles avec d’autres systèmes, comme des
systèmes propriétaires, Linux et OS X pourraient tous deux gagner beaucoup à intégrer conjointement un très bon environnement de développement, qui plus est, d’ores et déjà quasiment terminé.
Les entreprises commerciales devraient prendre Linux et OS X —
particulièrement Cocoa — plus au sérieux si elles veulent être capables
de s’offrir deux marchés distincts d’un seul coup, et pourquoi pas voler
une petite part, si jalousement gardée, du marché de Microsoft.
Delmar Watkins sur OSOpinion
[NDT] C’est relativement inexact, n’oublions pas WindowMaker, qui existe déjà depuis longtemps, et que l’auteur cite plus loin dans l’article.
[NDT] Ce qui ne veux aucunement dire que les logiciels Open Source soient de mauvaise qualité.
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