Drinou : une petite distribution passe-partout.
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Drinou est une mini distribution linux, fondée sur la Slackware 7.1, capable de trouver sa place sur des configurations matérielles modestes.
Pourquoi une mini distribution ?
Le challenge est de réussir à installer simplement une distribution complète et rapide sur des ordinateurs anciens, que l’on qualifieraient aujourd’hui de vieux clous : Pentium 200 MHz, Celeron 300, etc. Drinou est une petite distribution par sa taille mais qui répond à toutes ces exigences.
Installation
Issue de la Slackware 7.1, Drinou a été concue pour s’installer sur un ordinateur sur lequel Windows est déjà installé. Elle s’installe dans un répertoire DOS ou sur une partition unique de formatée en ext2. Le démarrage par défaut s’effectue par le lancement d’un fichier portant l’extension .bat.
Pour cela, il faut au préalable :
télécharger deux fichiers et, drinou.zip
(3 Mo) et drinou.tgz
(40 Mo) ;
placer ces deux archives dans un répertoire C:\Drinou
;
décompresser drinou.zip
avec par exemple l’utilitaire 7-zip ;
redémarrer sous DOS.
En se plaçant dans le répertoire C:\Drinou\Drinou
, on lance un premier fichier Ram.bat
qui charge le programme installation dans la mémoire vive (RAM) et l’exécute. Ne reste plus, à travers un menu d’installation, qu’à choisir l’installation dans le répertoire DOS ou sur une partition ext2 spécialement prévue (pour cela, vous devrez créé une telle partition avec par exemple l’utilitaire (GNU Parted). J’ai choisi l’installation sur une partition de type ext2 de 300 Mo et, par défaut drinou en occupera une centaine (ma machine est un portable Toshiba 310 CDT).
Une autre possibilité vous est offerte : l’installation grâce à une image iso de 206 Mo. Une fois l’image récupérée, il faut la graver sur un CD-R vierge non pas en tant que fichier, mais en ta,nt qu’image iso. Il suffit ensuite de démarrer sur le CD-Rom (il faut quelquefois modifier la configuration par défaut du BIOS de l’ordinateur) pour commencer l’installation. L’utilisation de l’iso permettra de compléter l’installation de base avec des éléments supplémentaires (le gestionnaire de fenêtres Blackbox...). Cette installation s’est très bien déroulée sur un Pentium 133 MHz avec 32 Mo de RAM.
Configuration et packages disponibles
La configuration du système est grandement facilité par un menu ncurses en français. Le paramétrage de la connexion internet et de la messagerie (fetchmail, procmail, mutt) est enfantin ; il en va de même pour celui du firewall qui est inclu. Il sera possible d’utiliser un lecteur zip, une webcam usb, de faire un partage Samba/windows ou de surfer avec links.
Drinou contrairement à son cousin Soneyou intègre un serveur X (avec icewm thème win95 par défaut). Le seveur X n’est configurable qu’en modifiant le fichier XF86Config ; et, c’est là que se trouve le point le plus délicat mais néanmoins pas insurmontable. Ensuite d’autres logiciels seront accessibles : Ted, Dillo, sylpheed, Gftp, Xedit, xpdf...
Bref l’essentiel y figure, néanmoins si quelque chose vous manque il est très facile de l’ajouter à partir des packages de la Slackware 7.1 par l’intermédiaire de Midgniht commander (par exemple l’installation du navigateur Internet, Netscape, ne pose aucun problème). il est même possible de configurer lilo et d’amorcer au choix les différents systèmes d’exploitation installés sur le disque dur.
Documentation et conclusion
La documentation liée à cette distribution est en français,complète et précise. C’est tout à fait remarquable.
De plus, il est possible de contacter, par courrier électronique ou par irc, Jean-Philippe Piers qui est à l’origine de la distribution. Vous trouverez ces informations et bien d’autres choses encore sur la page d’accueil du site de Drinou.
Une nouvelle version beta est sortie et à tester.
La distribution Drinou vous permettra d’exploiter efficacement et facilement du matériel obsolète.
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