Présentation du Logiciel Libre

Par Stéphane FERMIGIER (AFUL)
jeudi 28 mars 2002
par  CLX
popularité : 1%

Une définition

D’après les statuts du AFUL, tout comme ceux du CLX,
sont considérés comme libres les logiciels disponibles sous forme
de code source, librement redistribuables et modifiables, selon des
termes proches des licences « GPL », « Berkeley » ou « artistique » et plus
généralement des recommandations du groupe « Open Source ».

Il faut cependant noter que les logiciels non libres, dans la mesure
où ils fonctionnent sur des systèmes d’exploitation libres et où
leurs spécifications sont publiques et n’entrent pas en conflit avec
les normes existantes, ou si leur diffusion peut être utile à la
promotion des systèmes d’exploitation libres, font aussi partie du
champ d’action de l’Association.

Questions / Réponses

[D’après un article du quotidien Libération.]

Un logiciel libre est-il gratuit ?

Un logiciel libre n’est pas forcément gratuit. L’ambiguïté
provient de l’expression d’origine, free software, puisqu’en
américain free signifie aussi bien libre que gratuit. Selon
la définition de la Free Software Foundation, un logiciel
libre répond à trois critères. Tout d’abord, la liberté pour
chacun d’étudier comment le programme fonctionne et de l’adapter à
ses propres besoins. Ensuite, la liberté de le copier et de le
diffuser auprès d’amis ou de collègues, ce qui est strictement
interdit avec des logiciels classiques du commerce. Et enfin, la
liberté d’améliorer soi-même le logiciel pour en faire profiter
la communauté.
Dans la pratique, nombre de logiciels libres se
trouvent gratuitement sur certains sites web. Des versions payantes,
mais souvent très bon marché, sont commercialisées par des
entreprises sous forme de CD-ROM, avec notice complète et contrat
d’assistance à l’installation ou de maintenance. Les sociétés
RedHat, Caldera et SuSE distribuent ainsi différentes version de
Linux.

Qu’est-ce qui différencie un logiciel commercial d’un logiciel libre ?

L’immense majorité des logiciels vendus dans le commerce par les
éditeurs, comme Microsoft, sont distribués en version
« exécutable », alors que les logiciels libres sont fournis avec leur
« code source ».
Source, exécutable ? Un petit détour par une
analogie musicale permet d’éclairer ces termes. On peut considérer
le code source d’un logiciel comme la partition de celui-ci, et le
code exécutable comme sa version enregistrée. Une partition peut
être jouée sur un piano, une flûte ou par l’orchestre
philharmonique de Berlin. Mais si la même partition est pressée
sur un disque après un concert de harpe, l’acheteur ne peut rien
modifier, et ne pourra pas jouer le morceau à la guimbarde ou
moduler l’interprétation.
Le passage de l’une à l’autre
version s’opère grâce à une « compilation », qui traduit le code
source (des lignes écrites en usant de langages de programmation
maîtrisés par les informaticiens) en code exécutable (uniquement
compréhensible par l’ordinateur). Avant d’être vendue dans le
commerce, une version d’un logiciel en code source est construite
patiemment par les programmeurs d’une entreprise. Les logiciels libres
sont livrés sous cette forme, tandis que Microsoft ou Lotus vendent
le seul code « exécutable », le reste étant considéré comme
secret industriel et cuisine interne.

Qui crée des logiciels libres ?

Tous les informaticiens de bonne volonté désireux de participer
à ce collectivisme high tech. Certaines associations, comme la
Free Software Foundation (FSF), dirigée par Richard
STALLMAN, oeuvrent pour le développement et la promotion
du free software. Le projet GNU (dont le logo est, bien
sûr, un gnou) de la FSF a joué un rôle déterminant dans la
création de Linux (dont le logo est un pingouin).
Autre
initiative de la fondation de STALLMAN : une licence adaptée
à ce modèle, la GPL (General Public License), qui stipule
que les programmes libres sont la propriété de leurs auteurs et
qu’ils doivent être distribués sous forme de code source. Avec
cette licence, quiconque peut faire commerce d’un logiciel libre,
même avec des modifications de son cru, mais il n’a jamais le droit
de le « verrouiller » à son seul profit. La GPL garantit ainsi que
les programmes restent toujours librement disponibles, assurant la
pérennité du système.


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