6 mai : journée internationale contre les DRM
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Ce 6 mai 2014, la Free Software Fundation organise la Journée internationale contre les DRM, une journée d’information sur les dangers des DRM, des systèmes de gestion de contrôle d’usage des fichiers numériques. Ces DRM sont présents sur de nombreux fichiers comme une partie de la musique en ligne, certains livres numériques mais aussi sur les supports physiques comme les DVD et les BlueRays pour la vidéo. Ils encodent le contenu de manière à le rendre illisible pour qui n’a pas la clé numérique pour le décoder.
Les DRM ont pour principal objectif d’établir un contrôle de l’usage dans le cercle privé, jusqu’ici impossible à mettre en œuvre, en général dans le but de faire payer le consommateur plusieurs fois pour la même chose. En plus des exemples mentionnés ci-dessus, les DRM sont également présents de plus en plus souvent là où on les attend moins : dans les imprimantes (pour les cartouches d’encre ou les toners) , dans les machines à café (pour les capsules), dans les appareils photos ou les téléphones (pour les batteries) et même dans les automobiles (voir l’exemple illustratif de Renault avec son “kill switch” à distance sur son modèle électrique ZOE – articles sur numerama et sur le site de l’EFF).
L’introduction de ces DRM dans des produits du quotidien ne poursuit qu’un seul objectif : le contrôle des utilisateurs. Non seulement, les entreprises qui les diffusent enferment les utilisateurs en les transformant en clients captifs, mais ces DRM leur permettent d’agir directement sur leur vie, en les empêchant de se déplacer par exemple.
Les DRM menacent d’être partout, même dans HTML5. Le W3C consulte en ce moment Hollywood pour l’inclusion des DRM dans la nouvelle norme HTML5. Internet est basé sur des standards ouverts et inter-opérable. Les DRM n’y ont tout simplement pas leur place. Et si par malheur ils font partie de HTML5, qu’adviendra-t-il des navigateurs libres tels que Firefox dans ce contexte ?
Le meilleur moyen de lutter contre les DRM, c’est de diffuser le plus largement ces informations via le web ou les réseaux sociaux ! En francophonie, l’April est à la pointe de ce combat : http://www.april.org/journee-internationale-contre-les-drm-edition-2014
À nous tous, et à vous aussi d’agir dans ce sens. Allez hop, on 6 mai !
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